Remèdes de grand-mère en cas de fringale sucrée

Quelles sont les solutions naturelles contre les envies de sucre ?

Les fringales de sucre – ces envies soudaines et intenses de consommer des aliments sucrés – sont un phénomène courant qui peut toucher tout le monde. Que ce soit en milieu d’après-midi ou en fin de soirée devant la télévision, il est parfois difficile de résister à l’appel d’une gourmandise sucrée. Ces envies trouvent souvent leur origine dans des fluctuations de la glycémie, le stress, l’ennui ou même de simples habitudes prises au fil du temps. Or, la consommation excessive de sucre n’est pas sans conséquences : prise de poids, fatigue, risques accrus de diabète ou de caries dentaires, etc. Il est donc utile de connaître quelques astuces naturelles pour calmer ces pulsions sucrées et ainsi préserver son équilibre alimentaire.

Heureusement, nos grands-mères regorgent de remèdes traditionnels pour aider à réduire les envies de sucre sans frustration. Des épices de cuisine aux plantes médicinales en passant par des techniques naturelles insolites, il existe de nombreuses solutions douces pour maîtriser son appétit sucré. Parallèlement, la science moderne a validé l’efficacité de certains compléments, comme le chrome ou le gymnema sylvestre, dans la gestion des fringales. Dans cet article, nous vous présentons une sélection de remèdes de grand-mère et de solutions naturelles – mélangeant sagesse populaire et approches scientifiques – pour vous aider à dire adieu aux craquages sucrés intempestifs.

Gardez toutefois à l’esprit que ces conseils sont une première approche. Ils ne remplacent ni une alimentation équilibrée ni l’avis d’un professionnel de santé. Si vos envies de sucre sont incontrôlables, très fréquentes ou liées à un problème de santé sous-jacent (diabète, troubles du comportement alimentaire, etc.), n’hésitez pas à en parler à un médecin ou à un nutritionniste. Comme le rappelle le Code de la santé publique, seul un professionnel est habilité à poser un diagnostic et à proposer un traitement adapté. Ceci étant posé, découvrons sans plus tarder les meilleurs remèdes de grand-mère contre les fringales sucrées !

La cannelle : l’épice régulatrice

La cannelle est sans doute l’un des remèdes naturels les plus connus pour combattre les envies de sucré. Utilisée depuis des siècles aussi bien en cuisine qu’en médecine traditionnelle, cette épice à l’arôme chaleureux possède la double particularité d’être naturellement douce au goût et de contribuer à la régulation de la glycémie. En effet, la cannelle (notamment la variété Ceylan) aide l’organisme à mieux utiliser l’insuline, l’hormone qui gère le taux de sucre dans le sang. En stabilisant ainsi la glycémie, elle évite les fameux pics et chutes de sucre sanguin responsables de fringales brutales. Par ailleurs, son parfum sucré et sa saveur agréable peuvent satisfaire le palais, donnant l’impression de consommer quelque chose de sucré alors qu’il n’en est rien.

Pour profiter des bienfaits de la cannelle contre les fringales, plusieurs options s’offrent à vous. La plus simple est de l’intégrer régulièrement dans votre alimentation : saupoudrez une demi-cuillère à café de cannelle en poudre dans votre yaourt nature, votre fromage blanc, vos compotes sans sucre ajouté ou même dans votre café du matin. Non seulement cela parfume délicieusement vos préparations, mais cela contribue à diminuer l’envie d’ajouter du sucre. Vous pouvez également préparer une infusion de cannelle en faisant bouillir un bâton de cannelle dans de l’eau pendant 5 à 10 minutes. Buvez cette tisane entre les repas ou au moment où une envie de sucré se fait sentir. C’est un excellent moyen de tromper l’estomac tout en vous hydratant. Enfin, pour une action plus ciblée, il existe des compléments de cannelle en gélules, standardisés en principes actifs, qui peuvent être pris quotidiennement pour aider à l’équilibre glucidique.

Bien que naturelle, la cannelle doit être consommée avec modération. À haute dose, surtout sous forme de poudre de cannelle, elle peut apporter une quantité non négligeable de coumarine, une substance qui peut être hépatotoxique chez les personnes sensibles. Privilégiez la cannelle de Ceylan pour un usage régulier, car elle est plus pauvre en coumarine. Évitez également de dépasser 2 à 4 g de cannelle par jour sauf avis médical. Enfin, les femmes enceintes feront preuve de prudence avec les fortes doses de cannelle (comme pour toute épice), et de manière générale on rappellera qu’un excès d’épices peut parfois provoquer des brûlures d’estomac chez les individus fragiles. En dehors de ces précautions, cette épice est une alliée sûre et agréable pour réduire les envies de sucre au quotidien.

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Le kudzu : l’anti-fringale naturelle

Le kudzu (Pueraria lobata), racine populaire en médecine chinoise, est désormais étudié pour son potentiel à réduire les fringales sucrées. Si ses bienfaits sont surtout démontrés pour diminuer la consommation d’alcool.

Le kudzu renferme des isoflavones actives comme la puerarine, la daidzeine et la daidzine. Celles-ci agiraient sur les récepteurs liés à la motivation et à la plénitude, en diminuant progressivement l’envie de sucre lorsqu'on en consomme régulièrement, sur plusieurs semaines. Même s’il manque encore d’essais cliniques spécifiquement orientés sur le sucre, les données issues de l’alcoologisme restent encourageantes et laissent entrevoir une action prometteuse en cas de compulsion alimentaire.

Pour utiliser le kudzu : privilégiez un extrait standardisé, en 1 prise avant un repas. Après quelques semaines d’utilisation, beaucoup rapportent une diminution des fringales sucrées récurrentes. 

Côté précautions : le kudzu peut interagir avec les anticoagulants (effet « fluidifiant sanguin ») et présenter une légère activité œstrogénique — attention en cas de pathologie hormonale ou de grossesse. Dans ce cas, une consultation médicale est recommandée avant de débuter une cure, surtout en présence de diabète ou de maladies hormonales.

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La réglisse : la racine douce

Connue pour son goût naturellement sucré, la tisane de réglisse est un autre remède traditionnel pour apaiser les fringales de sucre. La racine de réglisse (Glycyrrhiza glabra) contient en effet un composé appelé glycyrrhizine, dont le pouvoir sucrant est environ 50 fois supérieur à celui du saccharose. En clair, une infusion ou un bâton de réglisse a un goût très sucré, sans pour autant apporter le moindre gramme de sucre à l’organisme. Nos grands-mères avaient donc l’habitude de proposer une tisane de réglisse ou de simplement faire mâchonner un petit bout de racine de réglisse aux gourmands pour calmer une envie de bonbon. Outre son goût agréable qui peut satisfaire le palais, la réglisse possède aussi des vertus sur la digestion et le stress gastrique, ce qui peut être utile lorsque l’on a tendance à grignoter du sucré en cas de brûlures d’estomac ou de nervosité.

Pour utiliser la réglisse contre les envies de sucre, la méthode la plus simple est de préparer une infusion de réglisse. Faites infuser 1 à 2 cuillères à café de racines de réglisse coupées dans une tasse d’eau bouillante pendant 10 minutes, puis filtrez. Buvez une tasse de cette tisane lorsqu’une fringale se présente. Vous serez surpris de constater que son goût naturellement sucré et anisé peut suffire à vous donner l’illusion d’une douceur. Une autre astuce consiste à mâcher un petit bâton de réglisse comme un bonbon. Le fait de mastiquer occupe la bouche et le goût sucré se libère progressivement, coupant l’envie de consommer autre chose. C’est une alternative saine aux confiseries traditionnelles.

Attention toutefois, la réglisse n’est pas dénuée de contre-indications. Consommée en excès ou sur de longues périodes, elle peut provoquer de la hypertension et des déséquilibres électrolytiques (diminution du potassium dans le sang), en raison justement de la glycyrrhizine. Par conséquent, les personnes souffrant d’hypertension artérielle, d’insuffisance rénale, de troubles cardiaques, ainsi que les femmes enceintes, devront éviter ou limiter fortement la consommation de réglisse. Si vous n’êtes pas concerné par ces situations, rien ne vous empêche de profiter des bienfaits de cette racine gourmande de temps en temps. Comme toujours, c’est une question de modération. En respectant cela, la réglisse peut être une précieuse aide aromatique pour dompter l’envie de sucre sans nuire à la santé.

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Le vinaigre de cidre : le coupe-faim acidulé

Parmi les astuces de grand-mère les plus inattendues pour réduire l’appétence pour le sucre, on trouve le vinaigre de cidre. Cet ingrédient phare de la cuisine traditionnelle a plus d’un tour dans son sac : riche en acide acétique et en minéraux provenant de la pomme, il est réputé pour aider à réguler la glycémie et à augmenter la sensation de satiété. En clair, consommer un peu de vinaigre de cidre dilué avant un repas ou au moment d’une fringale peut atténuer l’envie de se jeter sur des sucreries. Des études (Source : Johnston, Carol S., et al. « Examination of the Antiglycemic Properties of Vinegar in Healthy Adults ». https://karger.com/anm/article-abstract/56/1/74/40516/Examination-of-the-Antiglycemic-Properties-of) ont montré que l’acide acétique du vinaigre ralentit la vidange de l’estomac et empêche les pics glycémiques trop brusques après un repas riche en glucides. Moins de pic d’insuline, c’est moins d’hypoglycémie réflexe derrière, et donc moins de fringales compensatoires. Nos aïeules, elles, ne parlaient pas en ces termes scientifiques, mais elles savaient qu’un petit verre d’eau tiède avec du vinaigre de cidre et une cuillerée de miel le matin “coupe faim” et évite de grignoter jusqu’au déjeuner.

La façon la plus simple d’utiliser le vinaigre de cidre comme coupe-faim est de le boire dilué. Par exemple, mélangez une cuillère à soupe de vinaigre de cidre bio non pasteurisé dans un grand verre d’eau. Buvez ce breuvage le matin à jeun ou 15 à 30 minutes avant le déjeuner et le dîner. Le goût est acidulé (vous pouvez ajouter une pincée de cannelle ou un filet de jus de citron pour l’aromatiser si besoin), mais l’effet ne se fait pas attendre : vous constaterez une diminution de l’appétit pendant le repas suivant, et bien souvent moins d’envies de sucré dans l’après-midi. Une autre option, si le goût vous rebute vraiment, est de recourir à des comprimés de vinaigre de cidre disponibles dans nos herboristeries et sur notre site. Ceux-ci contiennent du vinaigre de cidre déshydraté et permettent une utilisation plus facile (par exemple 2 comprimés à avaler avec un grand verre d’eau avant les repas principaux).

Malgré ses vertus, le vinaigre de cidre doit être utilisé avec précaution. D’abord, ne le consommez jamais pur : sa forte acidité peut irriter l’œsophage, l’estomac et abîmer l’émail des dents. Diluez-le toujours dans au moins 200 ml d’eau, et si possible buvez à la paille pour minimiser le contact avec vos dents, puis rincez-vous la bouche à l’eau claire. Ensuite, respectez les doses recommandées (en général 1 à 2 cuillères à soupe par jour maximum, diluées dans de l’eau). À trop haute dose, le vinaigre peut provoquer des inconforts digestifs (brûlures d’estomac, reflux) et, étant diurétique, il pourrait entraîner une légère baisse du potassium sanguin. Enfin, si vous êtes diabétique sous traitement, parlez-en à votre médecin : même naturel, ce remède peut modifier votre glycémie et il faudra l’intégrer en bonne intelligence avec vos médicaments. En résumé, utilisé modérément, le vinaigre de cidre est une astuce économique et efficace pour calmer les fringales sucrées et reprendre le contrôle de son appétit.

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Le chrome : l’oligo-élément anti-fringales

Parmi les solutions validées par la science (Source : Effects of chromium picolinate on food intake and satiety, D. technology and thérapeutics, 2008) pour réduire les envies de sucre, le chrome occupe une place de choix. Cet oligo-élément essentiel agit comme un cofacteur de l’insuline, c’est-à-dire qu’il aide cette hormone à mieux “ouvrir” les cellules pour y faire entrer le glucose sanguin. En d’autres termes, un bon statut en chrome contribue à stabiliser la glycémie et à améliorer le métabolisme des glucides. Résultat : les fluctuations glycémiques à l’origine des fringales sont atténuées. Plusieurs études suggèrent qu’une supplémentation en chrome peut diminuer l’appétit, notamment l’appétence pour les aliments gras et sucrés, chez certaines personnes en surpoids ou sujettes à des troubles métaboliques. Nos grand-mères ne connaissaient pas forcément cet oligo-élément sous sa forme isolée, mais elles en bénéficiaient indirectement à travers les aliments riches en chrome comme les céréales complètes, le son de blé, la levure de bière ou encore certains légumes (brocolis, haricots verts) qu’elles consommaient régulièrement.

Si vous suspectez que vos fringales sont liées à un déséquilibre de la glycémie (par exemple si vous avez souvent des coups de barre suivis d’envies de sucre une à deux heures après les repas), il peut être intéressant de renforcer vos apports en chrome. Bien entendu, commencez par adopter une alimentation équilibrée riche en fibres et en aliments complets. Mais vous pouvez aussi recourir à un complément de chrome, par exemple sous forme de picolinate de chrome en gélules ou de chrome ionisé en solution buvable. Les dosages usuels varient de 50 à 200 µg de chrome par jour selon les besoins. Un format pratique est d’avaler une gélule de chrome le matin ou le midi, ce qui suffit souvent à calmer l’envie de grignoter dans l’après-midi. Vous trouverez également des solutions buvables de chrome (par exemple le chrome du laboratoire Catalyons) à prendre à raison d’un bouchon doseur avant les repas. Au fil des jours, un apport adéquat en chrome va contribuer à rééquilibrer votre métabolisme, et nombre de personnes constatent une diminution notable de leurs pulsions pour le sucré après quelques semaines de cure.

Côté précautions, le chrome est généralement très bien toléré aux doses nutritionnelles recommandées. Il s’agit d’un oligo-élément dont le corps a besoin en petite quantité. Veillez simplement à ne pas dépasser la dose indiquée sur votre complément (un excès massif de chrome pourrait, paradoxalement, perturber la glycémie ou causer des troubles gastriques). Par mesure de prudence, les femmes enceintes et allaitantes devront prendre un avis médical avant de démarrer une supplémentation en chrome, de même que les personnes diabétiques sous insuline ou médication hypoglycémiante : le chrome améliorant l’efficacité de l’insuline, il faut éviter tout risque d’hypoglycémie en ajustant éventuellement le traitement. En dehors de ces cas particuliers, le chrome représente un allié sûr pour celles et ceux qui luttent contre les fringales sucrées. N’attendez pas d’effet “coupe-faim” instantané comme avec un stimulant, mais en quelques jours à semaines, vous devriez ressentir un meilleur contrôle de vos envies alimentaires.

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Le gymnema sylvestre : le destructeur de sucre

Star de la médecine ayurvédique, le gymnema sylvestre est surnommé “gurmar” en Inde, ce qui signifie littéralement “destructeur de sucre”. Ce nom évocateur prend tout son sens lorsqu’on découvre les propriétés étonnantes de cette plante sur nos papilles et notre métabolisme. En effet, les feuilles de gymnema contiennent des acides gymnémiques qui ont la capacité de neutraliser temporairement les récepteurs du goût sucré sur la langue. Concrètement, si vous mâchez quelques feuilles de gymnema (ou si vous laissez fondre sur votre langue la poudre de Gymnema contenue dans une gélule de gymnema), pendant une à deux heures qui suivent, le sucre n’aura plus de saveur sucrée pour vous – un carré de chocolat vous semblerait aussi fade qu’un morceau de cire ! Cette propriété unique en son genre en fait une arme redoutable contre les fringales : difficile d’avoir envie de bonbons ou de gâteaux quand on ne sent plus le goût sucré… Par ailleurs, au-delà de cet effet sensoriel, le gymnema est connu pour aider à faire baisser le taux de sucre dans le sang et soutenir le pancréas. Il est utilisé traditionnellement pour réguler la glycémie et accompagner les personnes souffrant de diabète de type 2, en complément des mesures diététiques.

Pour utiliser le gymnema sylvestre, vous pouvez opter soit pour la tisane, soit pour sa forme concentrée en gélules. En tisane, faites infuser 1 cuillère à café de feuilles de gymnema coupées dans une tasse d’eau frémissante pendant 10 minutes, puis buvez-en 2 à 3 tasses par jour, de préférence une demi-heure avant les repas. Cette consommation régulière aidera à diminuer progressivement vos envies de sucre au quotidien. Toutefois, il faut reconnaître que le goût de l’infusion de gymnema est amer et végétal, rien à voir avec une boisson gourmande. Si vous cherchez un effet anti-fringales plus radical et immédiat, l’astuce est d’ouvrir une gélule de gymnema (ou d’utiliser un extrait en poudre) et de déposer la poudre sur votre langue lorsque l’envie de sucré devient trop forte. Laissez la salive faire son œuvre et avalez. Dans les minutes qui suivent, vos papilles gustatives ne réagiront plus au sucre : un bon moyen de se dissuader de manger ce paquet de bonbons qui vous faisait de l’œil ! Bien sûr, cet effet est temporaire (environ 1 heure), mais il peut vous aider à passer le cap du craving intense. À plus long terme, une cure de gymnema (par exemple 2 gélules à chaque repas pendant un mois) contribue à améliorer l’équilibre glycémique et peut réduire de manière générale l’attrait pour les produits très sucrés.

Le gymnema est une plante puissante qu’il convient d’utiliser avec quelques précautions. D’abord, elle est déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes, par principe de précaution. De même, si vous êtes diabétique sous traitement, l’association avec le gymnema peut augmenter le risque d’hypoglycémie : un suivi médical s’impose pour ajuster éventuellement les doses de médicament. En dehors de ces situations, le gymnema est plutôt sûr d’emploi aux doses recommandées. Surveillez tout de même vos sensations lors des premières prises : si vous ressentiez des signes d’hypoglycémie (fatigue soudaine, sueurs, vertiges) c’est que la plante agit un peu trop fort, dans ce cas réduisez la dose ou parlez-en à votre médecin. Enfin, notez que neutraliser le goût du sucre pourrait vous pousser à ajouter plus de sucre que d’habitude dans vos aliments sans vous en rendre compte (puisque vous ne le sentez pas) – évitez donc de consommer du gymnema juste avant un repas ou un dessert sucré, sous peine de surdoser le sucre sans le vouloir. Utilisé au bon moment et à bon escient, le gymnema sylvestre mérite bien son surnom de destructeur de sucre et peut vous aider à rééduquer votre palais à moins dépendre du goût sucré.

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La menthe poivrée : la plus insolite

Terminons avec un remède de grand-mère original et totalement dénué de calories : la menthe poivrée et plus précisément son arôme puissant. Il ne s’agit pas ici d’un aliment à ingérer, mais d’une astuce sensorielle pour tromper votre cerveau et couper court à une fringale. Vous l’avez peut-être déjà expérimenté sans le savoir : lorsque vous venez de vous brosser les dents avec un dentifrice mentholé, les aliments sucrés paraissent moins attrayants – un jus d’orange après un brossage a même un goût carrément amer ! Cette “anesthésie gustative” est due au menthol, le composé principal de la menthe poivrée, qui envoie un signal de fraîcheur intense à nos récepteurs. Nos grands-mères conseillaient parfois de se brosser les dents ou de mâcher un brin de menthe sauvage pour faire passer une envie de grignoter. Aujourd’hui, on peut aller plus loin en utilisant directement l’huile essentielle de menthe poivrée : son parfum puissant a un effet coupe-faim reconnu. Une étude a même montré que le simple fait de respirer l’arôme de menthe poivrée régulièrement dans la journée pouvait réduire l’apport calorique en diminuant l’envie de manger. C’est dire le pouvoir de cette odeur sur notre comportement alimentaire !

Pour utiliser la menthe poivrée contre vos fringales sucrées, plusieurs méthodes s’offrent à vous. La plus simple : brossez-vous les dents quand une envie de sucré survient hors des repas. Non seulement vous occuperez votre bouche et vos mains pendant quelques minutes (ce qui peut suffire à faire passer l’envie), mais en plus le goût mentholé frais laissé par le dentifrice va “court-circuiter” vos papilles. Après un bon brossage, l’idée même de manger un aliment sucré devient moins tentante, car vous savez que le goût ne sera pas au rendez-vous. Une autre technique, très efficace, consiste à pratiquer l’olfactothérapie avec l’huile essentielle (HE) de menthe poivrée : déposez une goutte d’HE de menthe poivrée sur un mouchoir ou dans un diffuseur d’arôme, et inhalez profondément pendant quelques secondes lorsque l’envie de sucre se manifeste. Le parfum pénétrant du menthol va instantanément vous rafraîchir l’esprit et souvent, l’envie compulsive diminue, voire disparaît. Vous pouvez répéter cela plusieurs fois par jour sans inconvénient. Certaines personnes appliquent même une goutte de cette huile essentielle sous le nez (à la base des narines) pour prolonger l’effet durant une période à risque de fringale.

Bien entendu, l’utilisation de l’huile essentielle de menthe poivrée requiert quelques précautions. Ne l’appliquez jamais à l’état pur sur les muqueuses (bouche, yeux…) sous peine de forte brûlure. Si vous souhaitez en déposer sur la langue pour saturer vos récepteurs, faites-le en diluant au préalable une goutte dans une cuillerée de miel ou d’huile alimentaire, puis avalez. Mais cette ingestion n’est pas indispensable : l’inhalation olfactive fonctionne déjà très bien. Par ailleurs, l’huile essentielle de menthe poivrée est contre-indiquée chez les jeunes enfants, les femmes enceintes ou allaitantes et chez les personnes épileptiques. Contentez-vous dans ces cas de la version “dentifrice” ou d’une infusion de menthe poivrée bien forte comme alternative. Enfin, n’abusez pas du chewing-gum mentholé sans sucre en pensant bien faire : mâcher constamment peut dérégler la sensation de faim et causer des ballonnements. Utilisée ponctuellement, la menthe poivrée est un allié insolite mais efficace pour mettre un coup de froid à vos envies de sucre et retrouver la maîtrise de vos choix alimentaires.

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Les plantes des herboristeries Louis : des solutions naturelles contre fringales sucrées

En résumé, il existe de nombreuses façons naturelles de réduire les fringales sucrées sans recourir à des produits chimiques coupe-faim ni se priver excessivement. Des épices comme la cannelle aux plantes ayurvédiques comme le gymnema, en passant par des astuces aussi simples que boire un grand verre d’eau vinaigrée ou se rafraîchir la bouche à la menthe, la palette des remèdes de grand-mère est vaste et complémentaire. Bien sûr, chaque personne réagit différemment à ces astuces : ce qui fonctionne à merveille pour l’un (par exemple, la tisane de réglisse en fin d’après-midi) ne sera peut-être pas suffisant pour l’autre, qui préfèrera un soutien via un complément de chrome. N’hésitez pas à tester plusieurs de ces approches et à combiner celles qui vous conviennent le mieux. Vous pourriez par exemple instaurer un rituel d’infusion épicée après le déjeuner, prendre du chrome le matin et sortir votre huile essentielle de menthe en cas d’urgence, tout en ayant toujours quelques bâtons de réglisse à portée de main.

Surtout, gardez en tête que lutter contre les envies de sucre fait partie d’une démarche globale vers un meilleur équilibre alimentaire. Ces remèdes vous y aideront, mais ils s’inscrivent dans un contexte plus large : veillez à avoir des repas complets et rassasiants (incluant des protéines et des fibres pour tenir au corps), dormez suffisamment, gérez votre stress du mieux possible et autorisez-vous des petites douceurs saines pour ne pas tomber dans la frustration totale. Avec du temps et le soutien de nos alliés naturels, votre palais s’habituera à moins de sucre, vos sensations de faim se réguleront et vous reprendrai le contrôle sur ces fringales autrefois incontrôlables. En conjuguant la sagesse de nos ancêtres aux connaissances scientifiques actuelles, on peut dire adieu aux excès de sucre tout en douceur et se diriger sereinement vers une vie plus saine, sans se priver de se faire plaisir intelligemment de temps en temps.

Courage, chaque petit pas compte dans cette démarche, et ces remèdes de grand-mère sont là pour vous accompagner vers un quotidien moins “sucré” et plus équilibré !