L'ail des ours de l'herboristerie Louis

L’ail des ours en phytothérapie : ses propriétés, bienfaits et vertus

L’ail des ours est sans aucun doute devenu la plante emblématique du retour à la nature pour de nombreux citadins. Et pour cause, cette plante a fait un grand coming-back ces dernières années, que ce soit en herboristerie ou en gastronomie, et son nom est sur toutes les bouches. Aussi appelé, ail sauvage ou ail des bois, l’ail des ours se retrouve relativement facilement dans les forêts et montagnes françaises, et se reconnait grâce à son odeur très caractéristique, semblable à celle de l’ail commun. Pourtant, cet engouement pour l’ail des ours n’est pas totalement injustifié. Ce végétal se révèle être en effet une formidable plante médicinale aux nombreuses vertus thérapeutiques utilisées par les botanistes, les herboristes, les phytothérapeutes et les médecins pour traiter plusieurs maux et affections de l’être humain. 

Mais qu’est-ce que l’ail des ours ? Quelle est son histoire ? Quelles sont les vertus, bienfaits et propriétés de l’ail des ours ? Comment utiliser cette plante médicinale ? On vous dit tout sur l’ail des ours. 

Qu’est-ce que l’ail des ours ?

L’ail des ours est une plante que vous avez surement déjà croisé si vous pratiquez la randonnée ou les promenades en forêt. Et pour cause, on la rencontre plus souvent qu’on ne le croit. On peut la confondre facilement avec d’autres plantes tel que le colchique ou le muguet. Pour cette raison, elle peut passer inaperçue. 

Description botanique

L’ail des ours, connu également sous son nom scientifique d’Allium Ursinum (qui signifie littéralement ail des ours), se présente sous la forme d’une plante herbacée de la famille des amaryllidacées. Cette plante vivace pousse à l’état sauvage à partir du printemps, notamment au sein des sous-bois européens. Elle mesure entre 20 et 50 centimètres de hauteur. 

La plante repose sur un bulbe étroit et allongé (un centimètre d’épaisseur, pour trois à quatre centimètres de longueur) qui est profondément enterré. C’est sur ce bulbe que reposent la tige et les feuilles de la plante. Les feuilles (généralement au nombre de trois) sont longuement pétiolées et sortent directement de terre. Elles dévoilent une couleur verte foncée brillante. 

La tige rigide accueille à son sommet une fleur qui s’épanouit de mai à juin et qui se présente comme une ombrelle réunissant dix à vingt fleurs blanches, en forme d’étoiles, chacune possédant six pétales. 

Le meilleur moyen de différencier l’ail des ours des plantes qui pourraient lui ressembler, est de se fier à la forte odeur d’ail que dégagent ses feuilles lorsqu’on les froisse légèrement. 

Aires de répartition

L’ail des ours se retrouve sur tout le continent eurasiatique. On le retrouve principalement au sein de sous-bois herbacés et au sein de forêt de hêtres, de chênes ou de charmes. Cette plante affectionne particulièrement l’humidité, la fraicheur et l’ombre. De cette façon, on le retrouve généralement en bordure de rivière, ou dans des zones où l’eau de pluie s’accumule normalement (des cuvettes). Cette plante médicinale se retrouve généralement sous la forme de colonies le long des ruisseaux. 

On la retrouve en France et tout particulièrement dans le Grand Est et dans les montagnes, dans les Pyrénées ou dans les Alpes notamment, et ce, jusqu’à 1600 mètres d’altitude.. La plante aime les sols neutres ou très basiques.

Les feuilles apparaissent à partir du mois de février et les fleurs s’épanouissent de mai à juin. 

Comment est transformé l’ail des ours ? 

La récolte de l’ail des ours commence en février et en mars, avec les premières pousses, et se termine avant la floraison des sommités. En effet, il convient de récolter les feuilles avant la floraison pour conserver au mieux les vertus et les bienfaits que possèdent les feuilles. L’ail des ours se cultive relativement facilement au sein de jardinières ou de potagers.

Toutes les parties de la plante sont comestibles (bulbes, feuilles, tiges et fleurs). Cependant, si l’ail des ours est cueilli en milieu naturel, il est coutume de ne saisir que les feuilles et laisser le bulbe pour que la plante puisse repartir l’année suivante.

L’ail des ours se transforme facilement, aussi bien en tisane, en poudre, en gélules, qu’en herbes aromatiques ou en teinture mère. La transformation du produit commence à peine les feuilles coupées. Elles sont alors immédiatement mises à sécher pour la confection de tisanes ou d’herbes aromatiques. De la même manière, les herbes fraiches sont immédiatement utilisées pour la réalisation de teinture mères, d’huiles essentielles ou de feuilles en poudre. De cette manière, l’intégralité de leurs propriétés actives est conservée.

Quelle est l’histoire de l’ail des ours ?

L’utilisation de l’ail des ours comme plante médicinale est attestée depuis le néolithique. En effet, on en a retrouvé des traces dans de nombreuses habitations et lieux de peuplement humains, sans que l’on sache réellement l’usage qui en était fait (utilisation sous forme médicinale ou sous forme de condiment).

On sait néanmoins que les Celtes et les germains l’utilisaient régulièrement comme une plante purifiante. Elle était alors utilisée, au même titre que l’ail commun, comme une plante antiseptique, dépurative et antibiotique. Mélangée avec du lait elle agissait comme un véritable vermifuge. 

Au cours de l’époque médiévale, l’ail des ours était alors considéré comme plante magique et associée à la magie blanche. Son utilisation était alors prescrite pour nettoyer un cours d’eau (on y jetait des bouquets de feuilles), protéger les femmes enceintes (qui portaient un bouquet autour du cou) ou soigner les personnes malades (grâce à des remèdes réalisés à partir de feuilles d’ail des ours). 

L’histoire raconte que les ours en mangeaient de grandes quantités à la fin de leur hibernation pour leurs vertus dépuratives et pour constituer un stock d’énergie. Les Celtes considéraient alors que cette plante conférait une « force d’ours » aux humains qui en mangeait. D’où le nom que porte aujourd’hui l’ail des ours. 

Si l’ail des ours et ses vertus sont connus depuis des millénaires, son usage récurrent et soutenu n’est que très récent (en gastronomie ou en phytothérapie). C’est pour cela que l’on qualifie de néo-tradition l’usage de l’ail des ours.

Les principes actifs de l’ail des ours

On retrouve sensiblement les mêmes principes actifs chez l’ail commun et chez l’ail des ours. Cependant, les concentrations en principes actifs sont bien plus élevées et plus concentrées chez ce dernier. 

On retrouve ainsi une forte teneur en Vitamine C, en vitamine A et en vitamines du groupe B, ce qui expliquerait l’énergie que la consommation de la plante prodigue.

L’ail des ours est également très riche en huile essentielle sulfurée, en composés soufrés, en sulfure de vinyle et en allicine. Ce dernier composant est un antibiotique et un antibactérien très puissant. 

On y retrouve également de nombreux minéraux et oligo-éléments, comme du manganèse, du fer, du zinc, du silicium ou du sélénium, qui est un puissant antitoxique. 

Quels sont les bienfaits et les propriétés de l’ail des ours ?

L’ail des ours présente de nombreuses vertus médicinales. Il est de ce fait utilisé pour traiter et soulager différentes pathologies et affections chez l’être humain.

Il est principalement utilisé pour ses vertus dépuratives et détoxifiantes. En effet, ses composés soufrés permettent d’éliminer les toxines et les lipides, ce qui permet d’éviter la formation et les dépôts de cholestérol dans le sang. De cette façon, son utilisation permet de prévenir l’apparition de maladies cardio-vasculaires. Par ailleurs, il permet d’éliminer les métaux lourds présents dans le corps grâce à l’action chélatrice (favorise la dilution des métaux dans l’eau) du sélénium. 

Il présente aussi des propriétés antiseptiques et antibiotiques, ce qui permet de lutter contre diverses formes d’infections, qu’elles soient d’origine virale ou bactérienne (grippes, infections respiratoires, bronchites, etc.). De cette façon, l’utilisation de l’ail des ours viendra dégager les voies respiratoires. 

Il viendra également désinfecter l’estomac et l’intestin, et favorisera la sécrétion de sucs gastriques. Cela soulagera les douleurs liées à des affections de l’appareil digestif et limitera les diarrhées ou autres maux de ventre. De la même manière, l’ail des ours agit comme un véritable vermifuge, ce qui permettra au corps d’éliminer d’éventuels parasites logés dans l’appareil digestif. 

Son utilisation permettra également de fluidifier le sang du patient et de réguler sa tension artérielle. En effet, ses principes actifs permettent d’élargir les vaisseaux sanguins et éviter que les plaquettes sanguines ne s’amalgament entre elles. De ce fait, l’ail des ours permet de lutter contre la coagulation sanguine.

On lui prête également des vertus analgésiques, ce qui permettra de soulager des douleurs liées aux rhumatismes (notamment grâce au fait qu’elle permet d’éliminer les toxines et de fluidifier le sang). 

Finalement, l’ail des ours présente des vertus hypoglycémiantes (diminution du sucre dans l’organisme) et hypolipidémiants (diminution des lipides dans le corps), ce qui serait bénéfique pour les personnes en surpoids. 

Comment utiliser l’ail des ours ? Posologie et méthode d’administration

En fonction du mal à traiter, l’ail des ours peut s’utiliser de différentes manières. Cependant, son utilisation se fait principalement par voie interne, lors de l’ingestion. L’ail des ours est aussi régulièrement utilisé en cuisine (frais ou séché), ce qui permet de profiter de ses biens-faits thérapeutiques tout en profitant de ses propriétés organoleptiques. 

Pour un usage interne, l’ail des ours peut se trouver sous forme de feuilles séchées sur Louis-herboristerie :

La feuille d'Ail des Ours est utilisée traditionnellement pour ses vertus positives sur la circulation et pour éliminer les toxines de votre organisme. Les feuilles se préparent en infusion d'une cuillère à café par tasse pendant 5 minutes. 

On déconseille l'utilisation de l'Ail des ours en cas de grossesse, d'allaitement, d'irritation gastrique et d'inflammation des voies respiratoires.

Découvrir l'Ail des Ours sur le site de Louis-herboristerie

Louis-herboristerie vous propose également l'Ail des Ours - Feuille en poudre :

La feuille d'Ail des Ours est utilisée traditionnellement pour ses vertus positives sur la circulation et pour éliminer les toxines de votre organisme. Les feuilles se préparent en infusion d'une cuillère à café par tasse pendant 5 minutes. 

On déconseille l'utilisation de l'Ail des ours en cas de grossesse, d'allaitement, d'irritation gastrique et d'inflammation des voies respiratoires.

Découvrir l'Ail des Ours en poudre sur le site de Louis-herboristerie

Ces deux présentations permettent de consommer l’ail des ours sous forme de tisane ou d’infusion. Pour ce faire, sauf contre-indication de votre médecin, il conviendra alors de mélanger une cuillère à café de poudre ou de feuilles séchées avec de l’eau chaude, et de boire la solution au moins une fois par jour. Il vous faudra filtrer les plantes pour ne pas les laisser dans l’eau (vous pourrez par exemple utiliser une boule à thé). L’utilisation de l’ail des ours sous cette forme permettra de profiter de ses propriétés circulatoires, d’éliminer les toxines de l’organisme, de faciliter la digestion et de limiter les maux de ventre.

L’ail des ours peut également se trouver sous la forme de teinture mère sur le site de Louis-herboristerie : 

Cette solution est traditionnellement utilisée pour profiter de ses propriétés détoxifiantes et circulatoires. Son utilisation permet également de restaurer, et de prendre soin, de sa flore intestinale. Il faudra alors suivre une cure pendant 25 jours, en observant une pause d'une semaine à la fin de la cure si vous souhaitez renouveler celle-ci. Sauf avis contraire d’un médecin, il faudra prendre 15 gouttes de la solution diluée dans l’eau, et ce matin et soir, avant ou après le repas. 

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En usage externe, l’ail des ours peut s’utiliser en décoction (ou en teinture mère) pour la confection de cataplasmes pour traiter des maladies de la peau et des douleurs liées à des rhumatismes. L’utilisation des bulbes d’ail des ours pilés permet de faire disparaître les verrues. Son huile essentielle peut être utilisée par voie aérienne pour désinfecter l’air intérieur d’un logement. Il faudra suivre l’avis et les conseils d’un médecin. 

Pour réguler le rythme cardiaque et la tension artérielle, l’ail des ours entre dans la composition du produit Cordiagem GC04 disponible sur le site de l'herboristerie Louis : 

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Le CordiaGEM GC04 vous aidera à réguler vos problèmes de tension, et à soutenir votre circulation.

Sauf avis contraire du médecin, cette solution doit être prise à raison de 15 gouttes par jour avant le repas de midi, pures en les gardant 20 secondes sous la langue ou diluées dans un peu d'eau. En cure de 3 semaines, en observant 1 semaine de pause entre chaque cure, pendant au maximum 3 mois. 

En entretien une semaine par mois. 

Quelles sont les contre-indications et les interactions médicamenteuses pour l’usage d’ail des ours ?

À ce jour, l’utilisation de l’ail des ours ne présente aucun sous-effet, ni secondaire ni indésirable, lorsqu’il est consommé au dosage recommandé. Une trop forte consommation d’ail des ours peut cependant faire apparaitre des douleurs et des crampes abdominales. Pour cette raison, il est indispensable de consulter son médecin avant d’entreprendre une cure à base d’ail des ours. D’autant plus que la consommation d’ail des ours allonge le temps de coagulation, ce qui peut interférer avec la prise de médicaments anticoagulants. 

Il y a un risque de confusion si vous cueillez vous-même votre ail des ours. Comme nous l’avons vu plus haut, cette plante peut facilement être confondue avec le muguet et le colchique, qui sont particulièrement toxiques. Pour éviter cela, il est conseillé de cueillir l’ail des ours feuille par feuille pour s’assurer qu’elles dégagent bien une odeur proche de l’ail. 

L’utilisation de l’ail des ours est généralement contre-indiquée pour les personnes souffrant d’irritation de l’appareil digestif (irritation gastrique ou intestinale), ou présentant des maladies de la peau. De la même manière, l’ail des ours ne doit pas être utilisé en cas d’inflammation des voies respiratoires.

Son utilisation est déconseillée chez l’enfant et la femme enceinte ou allaitante, notamment dans le cas de l’utilisation de la teinture mère ou d’huile essentielle. Pour ce fait, il conviendra impérativement d’observer les conseils de votre médecin.