L'auteur :
Chercheur en botanique médicale et pharmacien, formation de psychologue praticien, Wolfgang Wirth débuta sa carrière en agronomie à des postes de direction ; puis formation continue dans différentes disciplines comme la médecine chinoise, l'ayurvéda et enfin l'homéopathie.
En 1981, il obtint un doctorat en médecin ayurveda et en homéopathie aux Etats-Unis. Il est membre du Centre de recherche en médecine chinoise et acupuncture à Hong-Kong ; en 1975, il fait partie de l'ordre hospitalier de Malte et depuis 1966, il est membre du conseil d'administration de l'oeuvre coréenne d'assistance aux lépreux.
A l'heure actuelle, Wolgang Wirth travaille à la restauration de l'antique école de médecin de Laodicée, qui se consacre avant tout à des missions dans le cadre de la médecin environnementale.
Le livre :
Cet ouvrage a pour objectif de présenter trois nouveaux procédés qui ont été intégrés à la médecine traditionnelle. Il s’agit de la thérapeutique tissulaire à base d’aloès ainsi que des remèdes à base d’agaves.
Dans de nombreuses cultures, les préparations à l’aloès représentent un élément important de la médecine populaire. Voici un aperçu des expériences précieuses des différentes populations.
La médecine africaine traditionnelle
L’application de l’aloès sur les brûlures est connue depuis toujours en Afrique. Beaucoup de peuplades africaines prennent des préparations à l’aloès sous forme de jus, gel, thé, baume et décoction. Certaines tribus utilisent les feuilles hachées de l’aloès comme tabac à priser.
La médecine traditionnelle africaine applique l’extrait d’aloès, c’est-à-dire de jus pur, en cas d’infection grippale, d’inflammations avec fièvre, troubles de la menstruation, maladies ophtalmiques, atropie musculaire, hémorroïde, constipation, ainsi que contre les morsures de serpent. L’action antitoxique de l’aloès est donc bien connue en Afrique.
La médecine traditionnelle en Inde
La médecine indienne connaît une foule d’applications de l’aloès. En plus des feuilles, on utilise aussi les rhizomes. La médecine ayurveda transforme l’aloès en capsules gélatinées, en suppositoires pour les hémorroïdess, en sirop pour les troubles digestifs, glandulaires ou splénique, pouvant également améliorer la vue.
Pour les troubles rectaux, on ajoute au suc d’aloès des boulettes de coton pour la fabrication de suppositoires. La médecine populaire utilise le gel d’aloès en application locale contre les migraines. En Inde et au Népal on appelle l’aloès indica « kumari », c’est-à-dire le « divin ».
Livre de 142 pages, broché.
Découvrez tous les livres de l'herboristerie !