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Quelles plantes de l'herboristerie Louis sont utiles en cas de jambes lourdes ?

Publié le : 14/05/2021 - Catégories : Conseils de votre herboriste

Comment améliorer sa circulation en cas de jambes lourdes grâce aux plantes ?

Douleurs au niveau des jambes, bouffées de chaleur, sensation de trainer un boulet.. Vous avez l’un de ces symptômes ? Vous souffrez sûrement de ce que l’on appelle communément les « jambes lourdes ». Cette affection est loin d’être banale dans l’Hexagone. En effet, on considère que près de 20 millions de Français souffrent de jambes lourdes. Les femmes sont particulièrement touchées : cette pathologie se retrouve chez une femme sur deux, alors qu’on ne la retrouve que chez un homme sur quatre. 

Pourtant, ces symptômes ne sont pas à prendre à la légère et sont généralement signe d’une mauvaise circulation sanguine. Plus encore, cette affection peut se révéler particulièrement désagréable, voire même handicapante, et mener, à terme, à l’apparition d’œdèmes et de varices. Or, la phytothérapie se révèle être une grande alliée à l’heure de traiter et de soulager ces « jambes lourdes ». Des traitements à base de plantes médicinales permettent de faire rapidement disparaitre ces douleurs, et ce, d’une manière 100 % naturelle. 

Mais alors, qu’est ce qu’est la sensation de jambes lourdes ? Quelles en sont les origines ? Et comment peut-on traiter cette sensation grâce aux plantes ? On fait le point. 

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Qu’est ce qu’est la sensation de jambes lourdes ?

On parle de jambes lourdes, lorsque les membres inférieurs de notre corps nous paraissent pesants, tendus et particulièrement sensibles à la fatigue. Cette sensation touche, dans la plupart des cas, les mollets, mais peut se retrouver également au niveau des cuisses ou des pieds.

La sensation de douleurs ou de lourdeurs au niveau des jambes n’est pas continue, et les symptômes ont plutôt tendance à évoluer et à s’accentuer au fur et à mesure que la journée avance. De manière générale, la sensation de jambes lourdes se déclare au fil de la journée, surtout lorsque les températures sont élevées et lorsque l’on est dans une position statique (être debout sans mouvement ou être assis). La sensation de jambes lourdes peut survenir également à l’approche des règles chez les femmes. 

Au contraire, la sensation de jambes lourdes disparait (ou est moins importante) lorsque l’on est allongé, lorsque l’on pratique la marche ou lorsque les températures sont basses.

La sensation de jambes lourdes entraine l’apparition de différents symptômes, aussi distincts les uns des autres. Parmi ceux-là, on retrouve : 

- Les crampes. 

- Le prurit au niveau des mollets (besoin incessant de se gratter).

- Les impatiences (fourmillements, picotements, engourdissements des jambes). Ces impatiences peuvent prendre la forme d’une sensation de brulure ou de douleur.

- L’apparition d’œdèmes (gonflement des tissus au niveau de la cheville ou du pied).

- Les télangiectasies (la dilatation de petits vaisseaux sanguins en surface de la peau). 

La sensation de jambes lourdes est généralement un signe avant-coureur de la maladie veineuse chronique. À terme, si la sensation de jambes lourdes n’est pas traitée, on peut constater l’apparition de varices sur les jambes, d’un œdème permanent ou de troubles plus importants de la peau (psoriasis, eczéma, etc.). 

Quelles sont les causes de la sensation de jambes lourdes ? 

La sensation de jambes lourdes est causée, dans la grande majorité des cas, par une mauvaise circulation sanguine ou une insuffisance veineuse. 

En temps normal, les veines de nos membres inférieurs sont équipées de valves qui permettent de renvoyer le sang vers le haut de notre corps et de surmonter la gravité. Or, en cas d’insuffisance veineuse, ces valves ne fonctionnent plus correctement. De ce fait, les veines sont moins performantes et ne remplissent plus correctement leur travail. En conséquence, le sang stagne dans les jambes, ce qui provoque une sensation de jambes lourdes. 

La sensation de jambes lourdes peut également être le fruit d’une mauvaise circulation sanguine, et ce, quelle que soit la raison (sang épais, insuffisance veino-lymphatique, etc.).

Par ailleurs, plusieurs facteurs favorisent l’apparition du symptôme de jambes lourdes : 

- Rester dans une position statique trop longtemps. Que l’on soit debout ou assis, l’immobilisme limite la circulation du sang jusqu’au cœur, ce qui favorise alors sa stagnation dans les membres inférieurs du corps.

- L’âge : les veines, à partir de la cinquantaine, ont tendance à moins bien fonctionner, ce qui accentue le phénomène de jambes lourdes. En effet, l’âge entraine la dilatation des veines, qui n’arrivent donc plus à renvoyer suffisamment de sang vers le cœur. 

- Les dérèglements hormonaux : une grossesse, la ménopause ou les menstruations peuvent favoriser l’apparition de jambes lourdes. En effet, l’œstrogène agit sur la perméabilité des vaisseaux. 

- L’hygiène de vie : le cholestérol, le tabagisme, une alimentation non équilibrée, le surpoids et l’obésité fragilisent les vaisseaux sanguins ce qui ralentit la circulation sanguine

- L’absence de pratique sportive : la sédentarité entraine une faiblesse musculaire, qui entraine une mauvaise circulation sanguine. Au contraire, la pratique d’une activité sportive a tendance à améliorer la circulation sanguine. 

- L’environnement : la chaleur (ou les bains chauds par exemple) a tendance à dilater les vaisseaux sanguins et à réduire la circulation sanguine. 

Par ailleurs, la sensation de jambes lourdes peut être également d’origine héréditaire, notamment chez les personnes qui souffrent de maladies veineuses chroniques.

La phytothérapie pour traiter les jambes lourdes : quelles plantes sont à privilégier pour améliorer sa circulation ?

L’utilisation des plantes permet de lutter efficacement et de manière 100 % naturelle contre les douleurs et autres symptômes que provoquent les jambes lourdes. Ces « remèdes de grand-mère » se révèlent particulièrement bluffant à l’heure de traiter l’insuffisance veineuse et d’améliorer le retour veineux.

Il conviendra alors de s’orienter vers des plantes dont les propriétés vasculo-protectrices favoriseront la circulation sanguine et la qualité des veines. Il s’agira alors de chercher des plantes qui protègent et stimulent la paroi des veines, qui fluidifient le sang, qui réduisent l’inflammation des œdèmes et l’apparition de varices et qui favorisent le tonus et l’élasticité des veines. Pour cette raison, ces plantes sont le plus souvent choisies parmi les espèces qui présentent une forte concentration en flavonoïdes. 

Pour traiter les diverses affections liées à la sensation de jambes lourdes, il conviendra alors d’utiliser de la vigne rouge, le mélilot (melilotus officinalis), le petit houx, le marronnier d’Inde, le Ginkgo Biloba, l’hamamélis, l’hélichrysum ou encore les feuilles de cassis. 

Ces différentes plantes médicinales peuvent être utilisées seules, pour traiter une seule et unique affection, ou en association  à d’autres plantes pour combiner leurs effets et prévenir l’insuffisance veineuse chronique. 

On retrouve ces différentes plantes sous forme d’huile essentielle, séchées, en complément alimentaire ou sous forme de teinture mère. 

Pourquoi utiliser la vigne rouge pour soulager l’insuffisance veineuse et les jambes lourdes ?

La vigne rouge, plus connue sous son nom scientifique comme vitis vinifera, est sans aucun doute l’une des plantes les plus plébiscitées à l’heure de traiter le syndrome de jambes lourdes et d’autres troubles liés à la circulation sanguine, comme les varices ou les hémorroïdes. À coup sûr, vous la connaissez déjà : c’est avec cette vigne que l’on produit notre vin ! 

La vigne rouge concentre des flavonoïdes, des anthocyanosides et des polyphénols ce qui lui confère des propriétés anti-inflammatoires et anti-œdémateuses, antioxydantes et vasoconstrictrices. Ces propriétés sont idéales pour soulager et traiter les troubles liés aux jambes lourdes.

Quelle est la posologie et comment s'administre la vigne rouge ?

Aussi bien les feuilles, les fruits (les raisins), que la sève et les pépins de la vigne rouge sont utilisés dans la phytothérapie. On en retrouve sous forme séchée ou sous forme de teinture mère. 

La vigne rouge se destine à un usage interne uniquement. De cette manière, on pourra consommer une tisane réalisée à partir de feuilles séchées. Il suffira d’en mettre une cuillère à café dans une tasse d’eau chaude et de laisser infuser une dizaine de minutes. L’opération peut se répéter trois fois par jour.

Louis-herboristerie vous propose la Teinture-mère de vigne rouge du laboratoire Herbiolys : 

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Sauf contre-indication de votre médecin, la teinture mère de vigne rouge est traditionnellement employée pour favoriser la circulation, elle s’utilise au cours d’une cure d’une durée de 25 jours, à raison de 15 gouttes à diluer dans de l’eau et à prendre deux fois par jour, après les repas. Si vous souhaitez renouveler la cure, il sera nécessaire de faire une pause d'une semaine au préalable. 

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En association avec d’autres plantes telles que l’hamamélis ou le cassis, l'action de la vigne rouge sur la circulation est renforcée. C'est pourquoi l'herboristerie Louis vous présente sa tisane jambes légère : 

Tisane jambes légères de l'herboristerie Louis

Il vous suffira de mettre 1 cuillère à café pour une tasse d’eau bouillante, couvrir ensuite votre préparation et laisser infuser 10 minutes, à raison de 3 tasses par jour après les repas. 

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Quelles sont les contre-indications de la vigne rouge ?

L’utilisation de vigne rouge est déconseillée à forte dose chez les femmes enceintes ou chez les jeunes enfants, du fait même de la présence de nombreux tanins astringents. Par ailleurs, la vigne contient du resvératrol, un polyphénol qui pourrait présenter des propriétés de type œstrogénique. Pour cette raison, il est généralement conseillé d’éviter de consommer de la vigne rouge chez les personnes souffrant d’un cancer hormonodépendant ou susceptible de développer ce type de pathologie.

La vigne rouge entre également interactions avec des plantes ou des médicaments présentant des vertus et propriétés anticoagulants ou antiplaquettaires. Pour cette raison, il convient de consulter un médecin avant son utilisation. L’interaction pourrait faire baisser l’efficacité de ces traitements.

Pourquoi utiliser le mélilot pour les pieds gonflés ?

Originaire de l’Europe centrale, le mélilot est un petit trèfle jaune particulièrement utilisé pour ses propriétés veinotoniques et ses vertus anti-œdémateuses. Son utilisation permet de traiter les problèmes de jambes lourdes et d’améliorer la circulation sanguine au sein du corps humain. 

Les principes actifs du mélilot sont les coumarines et les flavonoïdes, qui possèdent respectivement des propriétés anticoagulantes et vasoconstrictrices. Par ailleurs, son utilisation permet de régénérer les tissus musculaires proches des vaisseaux sanguins. 

Comment utiliser le mélilot en phytothérapie ?

Le mélilot peut s’utiliser de manière interne ou externe. On la retrouve sous forme de gélules, de tisanes ou sous forme de suspension intégrale de plante fraiche.

Par voie externe, la confection de cataplasmes à base de mélilot séché permet d’atténuer et de faire disparaitre localement un œdème. De la même manière, ce cataplasme peut être appliqué sur des varices ou des hématomes pour limiter leur inflammation. 

Par voie interne, le mélilot peut être utilisé sous forme d’infusion, sauf avis contraire d’un médecin. Il suffira alors de faire infuser, dans un grand bol d’eau chaude, une cuillère à café de mélilot séché. Cette solution peut être consommée jusqu’à deux fois par jour.

La teinture mère de mélilot, disponible sur le site de l'herboristerie Louis, possède des vertus anticoagulantes, son utilisation est recommandée pour traiter les troubles veineux notamment. Sauf avis contraire de votre médecin, il vous faudra prendre 15 gouttes de la solution diluée dans de l’eau, et ce, deux fois par jour. 

Teinture mère de Mélilot d'Herbiolys sur le site de Louis-herboristerie

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L'herboristerie Louis vous propose le Mélilot Jaune Bio : 

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Cette plante est traditionnellement employée pour ses vertus positives sur la circulation et ses propriétés anti-œdémateuses.

On l'utilise également en herboristerie pour lutter contre les conjonctivites. Les parties aériennes du mélilot se préparent en infusion, à raison d'une cuillère à café par tasse durant 5 minutes. 

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Quelles sont les contre-indications à l’utilisation du mélilot ?

L’utilisation du mélilot est déconseillée aux personnes souffrant de problèmes hépatiques. Par ailleurs, son utilisation est déconseillée chez les femmes enceintes ou chez les jeunes enfants. Il conviendra de demander l’avis à son médecin avant de commencer une cure de mélilot.

Il peut éventuellement interagir, négativement parlant, avec des médicaments anticoagulants, et limiterait les effets de ces derniers.

Par ailleurs, le mélilot peut être émétique (peut provoquer des vomissements) en cas de consommation d’une forte dose, soit plus de 30 grammes en tisane par jour. Dans certains cas très rares, la consommation de mélilot peut donner lieur à des céphalées. 

Il peut être combiné et associé avec le marron d’Inde, l’hamamélis ou la vigne rouge pour booster ses effets thérapeutiques

Pourquoi utiliser le marronnier d’Inde pour traiter l’insuffisance veineuse ? 

Saviez-vous que le marronnier d’Inde, plus connue sous le nom de marronnier commun, est un puissant allié en herboristerie à l’heure de traiter l’insuffisance veineuse ? En effet, cet arbre présente des propriétés veinotropes. En herboristerie, son écorce, ses graines et ses bourgeons sont utilisés. En effet, ces parties de l’arbre présentent de belles concentrations de saponosides et de flavonoïdes, idéaux pour traiter les problèmes circulatoires et l’insuffisance veineuse. 

Le marronnier d’Inde présente également des propriétés anti-inflammatoires et antihémorragiques. Son utilisation permet d’améliorer la résistance des vaisseaux sanguins et les rend plus perméables.

Comment utiliser le marronnier d’Inde pour soulager les jambes lourdes ?

On retrouve aujourd’hui le marronnier d’Inde sous de nombreuses formes et préparations. On le retrouve ainsi en gélules, en gel, en décoction ou sous forme de teinture mère.

Par voie externe, il peut s’utiliser sous la forme de gel ou de pommade pour masser les jambes et soulager la sensation de lourdeurs dans les membres inférieurs. Il conviendra alors de suivre les indications apposées sur le produit. Sauf avis contraire d’une médecin, un cataplasme à base de teinture mère de marronnier peut être réalisé pour soulager l’inflammation liée à un œdème. 

Des sprays à base de marronnier d’Inde permettent de soulager la sensation de jambes lourdes. C’est notamment le cas du Spray circulation Circularom:

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En usage interne, son écorce peut être utilisée pour la réalisation de tisanes. Il conviendra alors de laisser infuser l’écorce de marronnier une dizaine de minutes et de boire la solution jusqu’à deux fois par jour. Cette utilisation permet de traiter l’insuffisance veineuse.

En teinture mère, sauf contre-indication de votre médecin, il s’agira alors de diluer 50 gouttes matin et soir dans un verre d’eau. 

Le marronnier d’Inde peut entrer dans la composition de compléments alimentaires bénéfiques à la circulation sanguine, comme c'est le cas pour le C.I.P. Circulation bio du laboratoire Dietaroma : 

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Quelles sont les contre-indications et précautions d’utilisation du marronnier d’Inde ?

Par voie externe (en application sur le derme), il ne faudra pas appliquer de gel, de crème ou de spray à base de marronnier d’Inde sur des plaies ouvertes ou ulcérées. 

Le marronnier d’Inde contient une substance toxique plus connue sous le nom d’« esculine ».Les produits transformés que l'on retrouve dans le commerce sont exempts de cette molécule. Attention cependant, si vous réalisez une tisane à base d’écorce de marronnier que vous avez vous-même récolté. 

Son utilisation est généralement déconseillée chez les femmes enceintes ou allaitantes ou chez les très jeunes enfants. Par ailleurs, son utilisation est proscrite chez les personnes souffrant d’insuffisance rénale, de diabète ou d’insuffisance hépatique. 

L’aescine, un composant se retrouvant naturellement dans les fruits de l’arbre, peut provoquer une intoxication des reins. Une consommation des fruits du marronnier d’Inde à trop fortes doses peut donc occasionner une toxicité rénale.

Par ailleurs, l’un de ses composants, les saponosides (une molécule que l’on retrouve naturellement dans de nombreuses plantes) se révèlent hémolytiques (qui détruit les globules rouges) si elles sont prises par voie parentérale. La molécule n’est pas absorbée lors de l’ingestion par voie orale. 

L’ingestion de graines peut occasionner une irritation locale ainsi que des troubles et malaises digestifs ou nerveux chez les enfants. De la même manière, la consommation de marronnier d’Inde même à dose normale peut occasionner l’apparition de troubles gastro-intestinaux.

Finalement, il conviendra d’éviter d’associer la prise de marronnier d’Inde avec des plantes ou des médicaments anticoagulants, ou contenant du lithium.