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L'épilobe à petites fleurs de Louis-herboristerie

Publié le : 19/05/2021 - Catégories : Les plantes de l'herboristerie

L’épilobe à petites fleurs : une plante pour traiter les troubles de la prostate ?

Plante star de l’ouvrage « La santé à la pharmacie du Bon Dieu » publié par l’Autrichienne Maria Treben en 1983, l’épilobe à petites fleurs est aujourd’hui régulièrement utilisée en herboristerie dans de nombreuses préparations pour ses bienfaits et ses propriétés actives. Largement étudiés par la science depuis les années 1980, les différents bienfaits et vertus de cette plante médicinale ont été confirmés. De ce fait, l’épilobe à petites fleurs s’est démocratisée auprès de phytothérapeutes et est utilisée au sein de nombreux traitements phytothérapeutiques, notamment pour soigner des problèmes liés à la prostate. Pourtant, l’épilobe à petites fleurs, également surnommée épilobe en épi ou laurier de Saint-Antoine, permet de soigner de nombreuses autres affections, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires, anti-bactériennes et astringentes. Focus sur l’épilobe à petites fleurs, son histoire, ses propriétés actives ainsi que sur les différentes manières de l’utiliser.

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Qu’est-ce que l’épilobe à petites fleurs ?

L’épilobe à petites fleurs est une plante particulièrement courante dans l’hémisphère nord. On la retrouve en Europe, en Asie et sur le continent américain. Pour cette raison, vous l’avez sûrement déjà croisée au cours d’une promenade ou d’une randonnée pédestre à la campagne ou en montagne.

Quelle est la description botanique de l’épilobe à petites fleurs ?

Aussi connu sous son non scientifique d’« Epilobium parviflorum », l’épilobe à petites fleurs se présente sous la forme d’une plante vivace et herbacée mesurant entre 20 et 70 centimètres de hauteur. Cependant, certains spécimens peuvent atteindre jusqu’à deux mètres de haut. La plante présente la particularité de posséder une seule et unique tige dressée sur laquelle naissent de nombreuses feuilles allongées dotées d’un duvet.

L’épilobe à petites fleurs est facilement identifiable grâce à ses feuilles allongées « lancéolées ». En effet, les feuilles sont longues, étroites et légèrement dentées, ce qui leur donne l’aspect d’un fer de lance.

La sommité de l’épilobe à fleurs se présente sous la forme d’un long épi (qui ressemble à un épi de blé) et dévoile une couleur allant du rose au magenta lors de la floraison. L’épilobe à petites fleurs présente la particularité de posséder une floraison progressive, qui s’étale du mois de juin à la fin du mois d’aout. Ses fleurs sont petites (de 6 à 7 mm de diamètre,) et nombreuses et se présentent sous la forme de grappes.

Quelle est l'aire de répartition de l’épilobe à petites fleurs ?

L’épilobe à petites fleurs se retrouve sur tout l’hémisphère nord. Originaire du continent eurasiatique, elle aurait colonisé l’Amérique septentrionale il y a environ 10 000 ans. On la retrouve moins communément en Inde et en Afrique.

De manière générale, l’épilobe à petites fleurs affectionne tout particulièrement les lieux humides, comme les bords de ruisseaux ou de rivières, les zones humides (marais, bord de lac ou d’étang), les clairières et les ravins humides. On la retrouve généralement en colonie et rarement seule. Elle affectionne les terrains meubles.

C’est une plante qui peut pousser jusqu’à 2500 mètres d’altitude, ce qui fait que l’on peut facilement la retrouver au niveau des alpages. Elle pousse particulièrement bien où la terre a pris feu, d’où son surnom de « firedweed » en anglais (qui signifie littéralement herbe du feu).

Comment se déroule la cueillette et transformation de l’épilobe à petites fleurs ?

Seules la tige et les feuilles de l’épilobe à petites fleurs sont utilisées pour la confection de préparation phytothérapeutique.

Généralement, la cueillette de l’épilobe à fleurs commence dès la première floraison, à partir du mois de juin. Il s’agira alors de couper la tige au niveau du bas et d’en séparer les feuilles. Les fleurs ne sont pas utilisées, car elles ne contiennent que très peu de principes actifs. 

Les feuilles et la tige sont alors mises à sécher pour la préparation de tisanes. 

Fraiches, les feuilles de l’épilobe à petites fleurs peuvent être utilisées pour la préparation d’infusion fraiche, tandis que les feuilles séchées se destinent à une utilisation hors-saison de floraison.

Les feuilles séchées sont également utilisées pour la confection de teinture-mères, de macérations, de poudres ou de gélules.

Quelle est l’histoire de l’épilobe à petites fleurs ?

Bien qu’elle ait été traditionnellement utilisée en herboristerie depuis plusieurs siècles pour ses vertus médicinales (chez les Indiens d’Amérique du Nord par exemple), l’épilobe ne jouit pas d’une longue histoire comme d’autres plantes médicinales. Son utilisation est attestée de l’autre côté de l’Atlantique, notamment chez les Amérindiens, pour soulager des affections liées à la vessie ou aux douleurs prostatiques.

En Europe, il faut attendre le XVIIe siècle pour que cette plante soit cité pour la première fois dans un ouvrage consacré aux plantes médicinales. C’est un botaniste et herboriste anglais, du nom de Nicholas Culpeper qui intègre une description de la plante au sein de son ouvrage « Le physicien anglais ».

C’est à la fin du XXe siècle que l’épilobe à petites fleurs acquerra finalement ses lettres de noblesse dans le domaine de la phytothérapie et de l'herboristerie avec la publication de l’ouvrage « La santé à la pharmacie du Bon Dieu » de Maria Treben. La botaniste autrichienne mettait alors en avant les formidables vertus de la plante médicinale pour traiter les troubles d’ordre prostatique. Les différentes études scientifiques du début du millénaire permirent de valider et consolider les affirmations de Maria Treben. Plus encore : on découvrit de nombreuses autres propriétés à la plante.

Ainsi, l’épilobe est une plante médicinale qui ne justifie pas d’une longue histoire dans son utilisation par l’être humain. Pourtant elle se révèle être particulièrement utile pour traiter de nombreux maux.

Quelle est la composition et quels sont les principes actifs de l’épilobe à petites fleurs ?

Les feuilles de l’épilobe à petites fleurs sont riches en flavonoïdes et notamment en dérivés du kaempférol, en quercitrine, en myricitrine ou encore en isomycitrine.

Par ailleurs, on retrouve des sitostérols au sein de la plante, que ce soit au niveau des fleurs, des feuilles ou de la tige.

Finalement, l’épilobe renferme des tanins, notamment des ellagitanins et des oenothéines et possède des vitamines A et C.

Concernant ses propriétés organoleptiques, l’épilobe dévoile une odeur neutre tandis que sa saveur est légèrement amère et astringente.

Quels sont les bienfaits de l’épilobe à petites fleurs ?

Selon Maria Treben, l’épilobe est une plante médicinale dont la principale vertu est de pouvoir traiter les problèmes, affections et désordres liés à la prostate. Au sein de son ouvrage « La santé à la pharmacie du Bon Dieu », la botaniste autrichienne recommande la prise d’épilobe en cas d’inflammation et d’infection (la prostatite aigüe notamment) de la prostate. Selon Maria Treben, la plante calme en effet les brûlures et les inflammations au niveau de cet organe en récupération post-opératoire. De la même manière, Maria Treben recommande son utilisation pour l’hyperplasie bénigne de la prostate. Pour traiter toutes ces affections, l’Autrichienne conseille l’infusion d’épilobe.

Les diverses études scientifiques de ce début du siècle ont bel et bien confirmé les dires de Maria Treben. En effet, divers scientifiques démontrent rapidement que la prise d’épilobe possède un effet inhibiteur des prostaglandines, dont découle une action anti-inflammatoire. Les mêmes scientifiques identifient que l’oenothéine, présent en grande quantité dans la plante, agit comme inhibiteur de deux enzymes impliquées dans le gonflement de la prostate (et donc d’une hyperplasie).

Pourtant les propriétés médicinales de la plante ne s’arrêtent pas et les récentes recherches permettent son utilisation pour traiter de nombreuses autres affections.

  • Des propriétés anti-inflammatoires

Les propriétés anti-inflammatoires de l’épilobe à petites fleurs ne limitent pas son utilisation au traitement des problèmes liés à la prostate. De cette manière, si la plante médicinale est utilisée pour limiter l’inflammation de la prostate, elle est également utilisée pour soulager des irritations intestinales (tel que la colite, les maux de ventre ou les diarrhées) et l’inflammation de la sphère urinaire ou des troubles mictionnels associés (cystites, énurésie, etc.).

L’épilobe est en effet un tonique pour la muqueuse digestive : lorsque celle-ci est fatiguée ou irritée, une cure d’épilobe permet de limiter la complication de l’inflammation.

De la même manière, ses propriétés anti-inflammatoires permettent de soulager des affections liées à l’inflammation de la sphère ORL, tel que l’irritation du pharynx ou l’inflammation des gencives. Elle permet de soulager les aphtes également.

  • Des propriétés anti-bactériennes

L’épilobe à petites fleurs présente des propriétés anti-bactériennes très intéressantes qui permettent d’apporter une plus-value indéniable à ses propriétés anti-inflammatoires. En effet, l’utilisation de la plante médicinale permet de renforcer le système immunitaire du patient. 

Pour cette raison, la plante peut être utilisée par voie externe pour désinfecter des plaies ou des blessures de petite envergure. De la même manière, sa prise par voie interne permet de combattre les bactéries à l’origine de troubles intestinaux (la fameuse « tourista »).

C’est pour cette raison également que l’épilobe à petites fleurs est efficace contre les pathologies de la sphère urinaire qui ont pour cause une origine infectieuse (cystite ou prostatite).

  • Des propriétés astringentes

Finalement, grâce à ses tanins, l’épilobe à petites fleurs possède une vertu astringente. 

De ce fait, sa prise en voie interne ou externe permet de favoriser la cicatrisation des plaies. Sur des problèmes intestinaux, la vertu astringente viendra resserrer les tissus enflammés ce qui permettra de nourrir les tissus asséchés.

Cette même vertu permet de traiter l’hyperperméabilité intestinale et les irritations de la muqueuse de la sphère ORL.

Comment utiliser l’épilobe à petites fleurs ?

L’épilobe à petites fleurs s’utilise dans la très grande majorité des cas par voie interne ou externe.

  • Usage interne

L’utilisation de l’épilobe à petites fleurs par voie interne est sans aucun doute la plus commune. Cette méthode permet de traiter tout désordre lié à la sphère urinaire ou intestinale.

Pour traiter les irritations de l’intestin, les douleurs au niveau de la prostate, une cystite et décongestionner la prostate, l’épilobe peut se consommer, sauf contre-indication d’un médecin, sous forme de tisane. Il conviendra de laisser infuser deux cuillères à café de feuilles séchées dans une tasse d’eau chaude pendant sept minutes (et d’en retirer les feuilles une fois ce délai dépassé). Il est conseillé de boire trois tasses par jour, après chaque repas.

Sauf avis contraire d’un médecin, sous forme de teinture mère, l’épilobe peut être pris à raison de 15 gouttes diluées dans l’eau après le petit-déjeuner et le repas du soir, et ce pendant 25 jours.

Sous forme de gélules, il conviendra de suivre les conseils du médecin et les indications apposées sur le produit.

  • Usage externe

L’épilobe à petites fleurs peut également s’utiliser de manière externe. Cette utilisation convient davantage pour soulager des inflammations locales extérieures et pour désinfecter (et accélérer la cicatrisation) des petites plaies.

Pour cela, en suivant les indications de votre médecin, vous pourrez réaliser des bains de bouche à base de teinture mère pour soulager des douleurs et inflammations gingivales et de la sphère ORL. Il suffira de diluer cinq à dix gouttes dans un verre d’eau et de se gargariser.

En cataplasme, la teinture mère ou des feuilles séchées d’épilobe peuvent être utilisées pour nettoyer et soulager l’inflammation d’une blessure externe. Il suffira, en suivant les conseils d’un médecin, de confectionner un bandage ou un pansement et de le déposer sur la zone à traiter.

  • Où trouver de l'épilobe à petites fleurs ? 

L'équipe de l'herboristerie Louis vous recommande l'épilobe à petites fleurs Bio : 

Epilobe à petites fleurs Bio tisane de Louis-herboristerie

L'épilobe à petites fleurs Bio ou Epilobium parviflorum est une plante généralement utilisée en herboristerie pour lutter contre les troubles urinaires, les troubles de la prostate. Sauf avis contraire de votre médecin, on recommande de préparer l'épilobe en infusion à raison de 2 cuillères à café par tasse pendant 7 minutes. Boire une tasse après chaque repas. 

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Louis-herboristerie vous présente Epimex de Be-Life : 

Epimex du laboratoire Be-life sur le site de Louis-herboristerie

Ce complément alimentaire est constitué d'épilobe et de courge, ce qui en fait un allié idéal en cas de troubles urinaires masculins. Il permet de retrouver un confort urinaire, et de rééquilibrer le système urinaire chez l'homme. A raison d'une gélule par jour, sauf avis contraire du médecin. 

Découvrir Epimex sur le site de Louis-herboristerie

Vous préférez prendre l'épilobe à petites fleurs sous forme de teinture-mère ? Pas de problème Louis-herboristerie a ce qu'il vous faut : 

Epilobe teinture-mère de Herbiolys sur le site de Louis-herboristerie

Cette teinture-mère d'épilobe à petites fleurs bio du laboratoire Herbiolys sera utile en cas de troubles urinaires chez l'homme. 

Sauf avis contraire du médecin, on recommande de boire 15 gouttes matin et soir, après le repas, à diluer dans de l'eau. En cure de 25 jours, en observant une semaine de pause si on souhaite renouveler la cure. 

Tenir hors de portée des enfants, si vous êtes enceinte ou allaitante, demandez l'avis de votre médecin. 

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Pour finir, on vous présente Prestagem GC14 du laboratoire Herbalgem, disponible sur le site de Louis-herboristerie : 

Prestagem GC14 sur le site de Louis-herboristerie

Le PrestaGEM GC14 permet de régulariser la fonction prostatique, il améliore grandement le confort urinaire des hommes. 

Sauf avis contraire du médecin, on recommande de faire une à trois prises par jour, en débutant par 5 gouttes et en augmentant progressivement si nécessaire jusqu'à 15 gouttes. Il vous faudra garder le même nombre de gouttes pour le reste de votre cure, une fois un résultat obtenu. Nous conseillons de faire une cure de 3 semaines minimum, à renouveler 3 fois avec une semaine de pause entre chaque cure. 

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Quelles sont les contre-indications et précautions d’usage de l’épilobe ?

À ce jour, aucune contre-indication ni effet indésirable n’est connu pour une utilisation et une consommation de l’épilobe à petites fleurs aux doses préconisées et recommandées par les médecins.

Il est cependant déconseillé de consommer de l’épilobe sur de longues périodes si l’on souffre de problèmes gastriques chroniques. En effet, ses propriétés anti-oxydantes pourraient affecter le bon fonctionnement de la muqueuse gastrique.

Par ailleurs, son utilisation est déconseillée chez les personnes souffrant de constipation. En effet, son action astringente pourrait aggraver la situation.

Il convient d’indiquer que la prise d’épilobe est déconseillée chez les femmes enceintes et allaitantes par manque d’information vis-à-vis des effets chez celles-ci.

Finalement, et malgré ses propriétés médicinales reconnues pour traiter les problèmes de prostates, son utilisation devra être soumise à un suivi médical.

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