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Le Fer sur le site de Louis-herboristerie

Publié le : 24/06/2021 - Catégories : Conseils de votre herboriste

Que faut-il savoir sur le Fer ? 

Nous avons tous cette image de Popeye ingurgitant une boite de conserve d’épinard avant de réaliser du gros œuvre ou d’aller délivrer sa moitié (Olive) des mains d’un pirate ou autre malfrat. Ce dessin animé nord-américain serait à l’origine de l’association que l’on a faite entre la force surhumaine d’un homme ou d’une femme et la consommation de fer. Et pour cause : les épinards sont effectivement une source importante de fer. Popeye annonçait même qu’il possédait une « santé de fer » après avoir terminé sa ration d’épinard, histoire de brouiller un peu plus nos repères et mettre l’accent sur l’importance de consommer son mets préféré… et donc du fer. 

Si aujourd’hui la réalité est quelque peu plus nuancée (la teneur en fer de l’épinard n’est pas particulièrement élevée), le fer n’en reste pas moins un oligo-élément indispensable au bon fonctionnement de notre organisme. S’il n’est pas source de force surhumaine, le fer participe à plusieurs processus physiologiques vitaux, notamment au niveau de notre système hépatique. Mais que faut-il savoir sur le Fer ? Quelle est son histoire ? Quel est le rôle du fer au sein de notre organisme ? Quels sont les aliments contenant le plus de fer ? On fait le point. 

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Le Fer, qu'est ce que c'est ? 

Le fer est un élément chimique présent naturellement sur notre planète. Il porte le numéro atomique 26 et son symbole sur la table périodique des éléments est « Fe ». Le fer est l’un des métaux les plus présents sur terre et dans l’univers. On considère aujourd’hui qu’il est le sixième élément le plus abondant dans l’univers, qu’il est l’élément le plus présent dans les météorites et qu’il est particulièrement abondant dans le noyau de notre planète. En effet, s’il ne compose que 5 % de notre croûte terrestre, le fer constituerait près de 35 % de la masse de la terre dans son ensemble. Il se concentrerait sous forme liquide dans le noyau externe de notre planète. Cette présence de fer liquide serait notamment à l’origine du champ magnétique terrestre. 

De par sa présence en grande quantité dans notre environnement, le fer se révèle être un minéral présent au sein de nombreux organismes vivants sur notre planète. Sa présence est attestée au sein de nombreux organismes vivants, tels que chez les vertébrés et les invertébrés et l’on retrouve du fer au sein d’une grande quantité de végétaux poussant sur terre.

Chez l’être humain, le fer fait partie des oligo-éléments dits « à risque de carence démontré » au côté du cuivre, de l’iode ou du zinc notamment. Sa présence dans le corps humain est indispensable à son bon fonctionnement. Il intervient notamment sur la régulation de la croissance et la reproduction des cellules et il est à l’origine de l’énergie corporelle. 

On considère aujourd’hui qu’un homme de 70 kg renferme environ quatre grammes de fer, tandis que celui d’une femme de 60 kilos en contient environ 2,5 grammes. Un apport faible en fer est synonyme de carence, tandis que sa trop forte consommation peut entraîner des déséquilibres. 

L’organisme de l’être humain est incapable de synthétiser du fer. Il lui est donc indispensable de le puiser dans les aliments que nous consommons. Pour cette raison, il est indispensable de faire attention à son alimentation pour éviter toute carence en fer.  

Quelle est l’histoire du Fer ?

Le fer est intimement lié à l’histoire humaine. On pense aujourd’hui que le fer est le sixième métal à avoir été découvert par l’être humain, après l’or, le cuivre, l’argent, le plomb et l’étain. Sa découverte au XVe siècle Av. J.-C. a donné son nom à une époque historique : l’âge du fer. Cette époque se caractérisa par l’usage de la métallurgie du fer et fit suite à ce que l’on appelle l’âge du bronze.  

Son utilisation thérapeutique est attestée dès le XVe siècle Av. J.-C. Le grand papyrus de Berlin (un document sur la médecine égyptienne) fait mention du fer comme d’un élément permettant de soigner des morsures venimeuses. Le papyrus indique qu’il faut alors mélanger et diluer le métal dans de l’eau et verser la préparation sur la zone à traiter. 

On pense également que les carences de fer furent rapidement identifiées par les médecins de la Grèce antique. Des écrits produits à cette époque font état de breuvage à base de limaille de fer pour traiter des pertes de connaissances ou des affections liées à des carences en fer. Le métal était à cette occasion diluée (en petite quantité) dans du vin. 

Il faudra attendre l’émergence de la médecine dite « moderne » au XVIIe siècle pour que les scientifiques européens fassent le lien entre anémie et carence de fer. À la fin du siècle, le médecin anglais Thomas Sydenham identifiait alors le manque de fer comme étant à l’origine de la chlorose, une affection touchant les jeunes femmes, dont les symptômes sont ceux de l’anémie ferriprive.

En 1832, Jean-Pierre Blaud, un médecin français, introduisit et démocratisa l’utilisation des compléments alimentaires à base de fer pour les patients souffrant d’anémie. L’engouement fut tel que l’on surnomma les compléments alimentaires de fer sous le nom « pilules de Blaud » pendant longtemps.

Quel est le rôle du Fer dans le corps humain ?

Le fer joue plusieurs rôles indispensables pour le bon fonctionnement de notre organisme et pour nous maintenir en bonne santé. L’une des principales fonctions du fer est le transport de l’oxygène dans notre organisme. En effet, le fer permet de fixer l’oxygène sur l’hémoglobine de nos globules rouges, ce qui permet d’alimenter efficacement nos muscles et nos organes en oxygène. 

De la même manière, le fer contribue à la création de globules rouges et d’hémoglobine au sein de notre organisme. On retrouve d’ailleurs 70 % du fer présent dans notre organisme au sein de nos globules rouges. La présence de fer au sein de nos muscles, au sein de la myoglobine, leur permet de fonctionner correctement. 

Par ailleurs, le fer est indispensable à la production d’énergie au sein de votre organisme. En effet, le fer nous permet de pour convertir les nutriments des aliments que nous consommons en énergie. C’est pour cette raison que l’on associe régulièrement la consommation de fer à l’énergie que nous possédons, car sans ce minéral le corps humain peut rapidement se retrouver confronter à des signes ou des symptômes de fatigue. 

Finalement, il y a indubitablement un lien entre le fer et le système immunitaire. Le fer est un minéral qui aide à la création de cellules et à leur croissance (notamment au cours de la mitose, la division cellulaire). De plus, le fer joue un rôle dans la santé immunitaire du fait même qu’il est nécessaire à la prolifération et à la maturation des cellules immunitaires, en particulier les lymphocytes. Ces derniers sont associés à la réponse générale du système immunitaire à une infection ou une agression extérieure.

Quelles quantités de Fer doit-on consommer quotidiennement ?

Le fer étant un oligo-élément indispensable à notre bonne santé, il est important de veiller à en consommer une certaine quantité quotidiennement. Les apports quotidiens recommandés par les institutions médicales varient en fonction de l’âge et du genre. 

Chez les enfants, jusqu’à l’adolescence, sauf avis contraire du médecin, l’apport quotidien recommandé varie de 8 à 10 mg par jour (en fonction de l’âge). Chez la femme en âge de procréer, sauf avis contraire du médecin, il est conseillé d’apporter seize milligrammes de fer par jour. Chez l’homme adulte, sauf avis contraire du médecin, l’apport quotidien recommandé s’élève à dix milligrammes. Cette différence s’explique par les pertes mensuelles des femmes réglées qui entraînent une perte de sang et donc de fer.

Chez les femmes enceintes, sauf avis contraire du médecin, l’apport recommandé peut même monter jusqu’à 35 mg par jour. Après la ménopause, l’apport en fer chez la femme est égal à celle d’un homme (soit 10 mg par jour).

Quels sont les aliments contenant le plus de Fer ?

Le fer se retrouve au sein de nombreux aliments. Il existe deux types de fer contenu dans les aliments. Le premier est le fer dit « non héminique ». Il est principalement contenu dans les végétaux et est peu assimilé par l’organisme (entre 1 et 5 % de sa valeur totale). Le second est le fer dit « héminique ». On le retrouve dans les viandes, les poissons et les fruits de mer. Il présente l’avantage d’être quatre à cinq fois mieux absorbé que le fer « non héminique ». 

De ce fait, on retrouve de grandes quantités de fer au sein de viandes rouges ou au sein des abats. 

Le boudin noir ainsi que le foie (de porc, de volaille ou de veau) présentent respectivement une teneur de 22,8 mg et 9,20 mg de fer pour 100 grammes. 

On retrouve également de très belles concentrations de fer au sein des fruits de mer : les palourdes, les coques, les huitres et les moules contiennent entre six et dix milligrammes de fer pour 100 grammes. Les poissons gras sont également une source de fer intéressante. Les anchois, les sardines ou le thon permettent d’apporter de 2 à 5 mg de fer pour 100 grammes de chair consommés. 

Les légumes verts sont également de très bonne source de fer. Les haricots verts cuits, les épinards cuits, les petits poids ou encore la mâche contiennent entre deux et quatre milligrammes de fer pour 100 grammes. Les lentilles ou les haricots rouges ou noir en possèdent également de belles quantités : environ 3 mg par tranche de 100 grammes. C’est l’ortie qui est à la tête du palmarès : elle contient pas moins de 8 grammes de fer pour 100 grammes. 

Finalement, les fruits secs (amandes, pistaches) en contiennent 5 mg pour 100 grammes. 

Louis-herboristerie vous recommande l'Ortie bio : 

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Cette plante se prépare en infusion, à raison de 30 grammes par litre d'eau durant 10 minutes. Il conviendra ensuite, sauf avis contraire de votre médecin, de boire une tasse après chaque repas. L'ortie est contre-indiquée en cas de grossesse, d'allaitement, de troubles cardiaques ou rénaux, ainsi qu'aux enfants de moins de 12 ans et aux personnes asthmatiques.

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Quels sont les signes d’une carence ou d’un excès de Fer ?

Comme tout oligo-élément, un apport trop faible en fer entraîne ce que l’on appelle une carence. Au contraire, un apport trop élevé peut entraîner divers troubles et affections dont la plus connue est l’hématochromatose

Une carence en fer est généralement décelée par analyse sanguine afin de déterminer le taux d’hémoglobine présente dans le sang. Cependant, plusieurs signes peuvent alerter vis-à-vis d’un manque de fer dans l’organisme. Ainsi, on peut retrouver des troubles cognitifs, un état faible généralisé et une diminution de la force physique chez les personnes souffrant d’une carence de fer. La carence peut entraîner pâleurs et étourdissement, un essoufflement rapide et une hypersensibilité au froid. Sur le long terme, la carence en fer peut favoriser l’apparition de troubles cardiaques (tachycardie, palpitations). 

L’affection la plus courante lors d’une carence de fer est l’anémie ferriprive dont découle un état de faiblesse généralisé.  

A contrario, un excès de fer dans l’organisme conduit à une hématochromatose. Si la maladie est également d’origine héréditaire, cette affection est due à une présence trop élevée de fer dans l’organisme. À terme, le fer conduit à une oxydation d’organes tels que le foie ou le cœur, ce qui peut mener à l’apparition d’un cancer ou de troubles cardiaques.

Sous quelle forme galénique peut-on trouver du Fer ?

Les personnes souffrant d’une carence de fer peuvent, sous contrôle d’un médecin, s’orienter vers des produits permettant de combler le manque de fer dans l’organisme. 

La principale méthode d’administration reste le complément alimentaire qui permet d’apporter du fer aux personnes souffrant de carence. Son utilisation doit cependant être soumise à avis médical pour éviter tout surdosage. 

L'herboristerie Louis vous propose le Fer Doux - Solgar

Fer doux des laboratoires Solgar sur le site de Louis-herboristerie

Ce complément alimentaire est à consommer, sauf avis contraire du médecin, à raison de 1 gélule par jour avec un grand verre d'eau.

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Les solutions d’ions libres de Catalyons permettent également d’apporter de belles quantités de cet oligo-élément à notre organisme. 

L'herboristerie Louis vous propose le Feryon des laboratoires Catalyons

Feryon des laboratoires Catalyons sur le site de Louis-herboristerie

Sauf avis contraire du médecin, à raison de 1 à 6 bouchons par jour, en gargarisme ou en compresse. 

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L'équipe de l'herboristerie Louis vous recommande également le bourgeon de Tamaris Bio

Tamaris Bourgeons Bio sur le site de Louis-herboristerie

Les bourgeons de Tamaris permettent de maintenir un bon taux de Fer et de favoriser la formation des plaquettes. Sauf avis contraire du médecin, à raison de 5 à 15 gouttes par jour. Il sera nécessaire de commencer par un faible dosage et d'augmenter progressivement (1 goutte/jour) jusqu'à 15 gouttes (si besoin). En cure de 3 semaines, en observant une semaine de pause entre chaque cure, renouvelable 3 fois. 

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Quels conseils d’utilisation pour le Fer sous forme galénique ?

La posologie liée à la prise d’un complément alimentaire ferreux doit être fixée en lien avec un médecin. Il conviendra à l’occasion de ne pas dépasser l’apport quotidien conseillé. Cette posologie peut être revue à la hausse chez certaines personnes, notamment chez les végétariens (le fer contenu dans les végétaux est moins bien assimilable) et chez les femmes en âge de procréer ou enceinte.

Il n’existe aucun effet secondaire à consommer du fer dans les quantités préconisées. Sa consommation n’est pas non plus contre-indiquée, sauf chez les personnes souffrant d’hématochromatose. Dans ce dernier cas, les personnes souffrant d’un taux de fer trop élevé doivent alors diminuer leur consommation d’aliments dont la teneur en fer est élevée. Des saignées peuvent même avoir lieu pour vider le sang de fer (sous contrôle médical).

Certains effets secondaires (bénins) peuvent voir le jour à l’heure d’entreprendre une cure de fer. Il peut provoquer une coloration noire des selles et peut causer des douleurs abdominales.

La prise de fer peut aussi interagir avec certains médicaments, comme les antibiotiques. Sa prise est contre-indiquée chez les personnes souffrant de maladies gastro-intestinales comme l’ulcère gastroduodénal, la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse et chez les personnes alcooliques. 

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