L'acide malique de l'herboristerie Louis

Acide malique 

Tous les médecins ou les diététiciens vous le diront, la pomme est un excellent fruit, avec de nombreux bienfaits pour la santé. Ce n’est peut-être donc pas un hasard si l’acide malique, le principal diacide de la pomme, est lui aussi renommé pour ses nombreuses qualités. 

Qu’on soit une personne mure au foie fragile, ou un jeune sportif voulant entretenir ses muscles avec un complément alimentaire de qualité, l’acide malique offre en effet de multiples effets bénéfiques sur la santé. 

Quels sont tous les bienfaits apportés par l’acide malique ? 

C’est quoi l’acide malique ? 

L’acide malique est un acide de fruits d’origine végétale, appartenant à la famille chimique des acides organiques alpha-hydroxylés ou AHA. 

Il existe sous la forme de deux énantiomères, seule la forme L-acide malique étant naturelle. Il est proche de l’acide glycolique ou de l’acide lactique. 

Ces acides de fruits sont d’ailleurs tous trois fréquemment utilisés en médecine esthétique, comme agent de peeling superficiel naturel.

Où trouver de l'acide malique ?

L’acide malique est un acide très largement présent dans les fruits : il tire d’ailleurs son nom du mot latin signifiant pomme, si bien qu’on le propose souvent en alternative à un litre de jus de pomme, pour ses vertus bénéfiques sur la santé. 

On estime que l’acide malique représente environ 94 à 98 % de l’acidité totale d’une pomme verte. 

Outre la pomme, cet acide de fruit se retrouve aussi en quantités importantes, dans les poires, les coings, les raisins, les pastèques, les ananas, les cerises et les baies rouges, les tomates, les bananes, les abricots ou les pêches.

L'acide malique se retrouve aussi en quantité significative dans différents légumes, en particulier les carottes, les brocolis, les haricots, les pois ou la rhubarbe. 

Il procure un petit goût acidulé, plus ou moins masqué.

L’acide malique se retrouve aussi comme produit ajouté dans de nombreux aliments du commerce, sous forme d’additif E296. 

Il peut s’agir soit de la molécule naturelle telle qu’on la retrouve dans les fruits (L-acide malique), soit d’une molécule de synthèse (D-acide malique). 

Comme additif, il appartient à la catégorie des conservateurs acidifiants/correcteurs d’acidité et exhausteurs de goût. 

Son origine et son innocuité en font un additif vegan, halal et casher, utilisable dans de nombreux produits, même les laits pour enfants. 

Son goût acidulé fait qu’on l’utilise aussi fréquemment dans les bonbons, les pâtisseries, les conserves de fruits, les yaourts aux fruits ou les spécialités laitières à base de soja, pour leur donner un aspect fermenté de type « lactique ».

Enfin, on le retrouve fréquemment en pharmacie comme agent acidifiant aux propriétés bioénergétiques, ou en cosmétologie comme acide hygrophile à effet hydratant ou exfoliant. En dermatologie, il est considéré comme un produit de peeling doux, comme la plupart des acides de fruits largement utilisés en médecine esthétique.

Il est également possible de trouver l'acide malique sur le site de Louis-Herboristerie, il vous suffit de suivre ce lien : 

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Pourquoi l'acide malique est un diacide ?

L'acide malique est un acide α hydroxylé de formule brute C4H6O5 et de formule développée HOOC-CH2-CHOH-COOH. 

Le α signifie que sa fonction acide –OH se trouve en position 2 sur l’atome de carbone. 

C’est un diacide carboxylique ou acide dicarboxylique car il comprend à chacune de ses extrémités une fonction carboxyle acide –COOH. 

En fonction du pH, ce diacide organique peut se présenter sous différentes formes, les sels étant des malates. 

Quelle est l'histoire de l’acide malique ?

Comme produit naturel présent dans de nombreux fruits et de nombreuses plantes, l’acide malique a commencé par être identifié en 1785 par un chimiste suédois-allemand, Carl Wilhelm Scheele. Comme il l’avait isolé du jus de pomme ( Malus ), le célèbre chimiste français Antoine Lavoisier proposera deux ans plus tard de dénommer cette molécule acide malique.

Le rôle de l’acide malique a d’abord été étudié dans le processus de vinification, en découvrant que la transformation de l’acide malique en acide lactique par des bactéries donnait un vin plus doux, moins acide et parfois moins alcoolisé. 

Comme le soulignait Pasteur, « Les levures font le vin et les bactéries le détruisent. »  

Depuis, la vinification privilégie la fermentation malolactique (FML) ou malo uniquement sur les vins rouges trop acides, dont il faut assouplir le goût en bouche.

C’est en 1976 que les projecteurs se sont de nouveau braqués sur l’acide malique, avec la publication du best-seller mondial d’Andreas Moritz, « L’incroyable nettoyage du foie et de la vésicule biliaire » . 

Dans cet ouvrage salué par de nombreux spécialistes, le naturopathe allemand soulignait l’importance de l’acide malique dans la prévention des calculs biliaires et le drainage hépatique, plaçant cet acide de fruit naturel comme un détoxifiant naturel majeur. 

Comment agit l’acide malique ?

L’acide malique peut s’utiliser par voie locale ou par voie orale, avec des modes d’action différents mais toujours bénéfiques pour l’organisme.

Mode d’action local de l’acide malique

Quand il est utilisé dans un dentifrice , la fonction acide de l’acide malique va agir de deux façons : 

-une action stimulante sur la sécrétion salivaire ; 

-une activité antiseptique qui va détruire une partie de la flore buccale en excès, souvent source de mauvaises odeurs ou halitose.

Quand il est utilisé en cosmétologie , cet acide de fruit va désunir les ponts unissant les kératinocytes de la couche cornée, procurant un effet exfoliant : il est notamment utilisé pour les peelings doux, permettant de redonner au grain de peau son homogénéité et sa sensualité. Ce peeling doit être effectué par un professionnel. 

Son activité antiseptique est par ailleurs intéressante sur les peaux acnéiques, où se développe une flore pathogène avec perturbation du pH cutané.

Mode d’action général de l’acide malique

Lorsqu’il est ingéré par voie orale (voie entérale), l’acide malique possède aussi de nombreuses vertus, avec deux modes d’action essentiels dans l’organisme.

• Rôle de l’acide malique sur le muscle

L’acide malique a un rôle majeur dans le métabolisme de toute cellule, puisque sa forme ionisée (L-malate) intervient dans la dernière étape qui ferme le cycle de Krebs. Cette voie métabolique aérobie majeure est celle qui permet de récupérer l’énergie fournie à la base par les glucides, les lipides ou les protides. 

L’intervention de l’acide malique dans le métabolisme de l’ATP (adénosine triphophate) explique son rôle majeur pour lutter contre la fatigue, pour accroitre le métabolisme cellulaire et pour accélérer le développement musculaire. 

Il est ainsi proposé dans le syndrome de fatigue chronique, dans la fibromyalgie, ou dans les compléments protéinés des sportifs.

• Rôle de l’acide malique sur le foie

L’acide malique a aussi un rôle majeur de chélateur des métaux lourds, par sa fonction acide ionisée. En fixant des métaux comme le mercure, il va empêcher leur accumulation hépatique et participer à leur élimination par les voies naturelles.

Cette fonction détoxifiante est importante chez les sujets ayant une forte consommation de poissons gras comme le saumon ou le thon, ceux-ci étant souvent chargés en métaux lourds. 

Cet effet détoxifiant sur le foie est renforcé par l’acidification du contenu biliaire, qui fluidifie la bile et empêche la formation d’une grande partie des calculs biliaires. 

On sait que la « boue biliaire » qui précède les calculs de la vésicule ralentit son fonctionnement et diminue ses capacités de purification. 

Inversement, l’acide malique permet de nettoyer l’organisme et d’éliminer plus facilement les toxines délétères qui pourraient s’y accumuler.

Quels sont les bienfaits de l’acide malique?

Ces modes d’actions permettent d’expliquer les principales indications de l’acide malique, même s’il ne peut pas être considéré légalement comme un médicament.

Acide malique et foie : protection hépatique et nettoyage de la vésicule biliaire

L’organisme humain possède deux organes essentiels pour éliminer les déchets et les toxines, le foie et le rein. Quand ils fonctionnent mal, l’accumulation endogène de ces poisons crée de la souffrance cellulaire et est source de nombreux dysfonctionnements.

Comme le signale Andreas Moritz dans son ouvrage, l’acide malique est un composé naturel idéal pour faciliter le drainage hépatique, améliorer le fonctionnement de la vésicule biliaire et empêcher l’apparition de calculs biliaires.

Ce moyen de nettoyer son foie et sa vésicule biliaire naturellement va donc avoir des répercussions bénéfiques sur le fonctionnement de tous les autres organes. 

Acide malique et produits toxiques : détoxifiant

Comme chélateur des métaux lourds tels que le plomb, le mercure ou l’aluminium, l’acide malique a un vrai effet détoxifiant et protecteur. 

De plus en plus présents dans l’alimentation, les métaux lourds présentent une toxicité chronique à des doses infinitésimales, dès lors qu’ils sont ingérés régulièrement, avec un risque de bio-accumulation. 

Leur effet nocif porte surtout sur le foie, les reins et les maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer. 

L’action protectrice de l’acide malique aurait donc un effet favorable sur ces différentes pathologies. 

Acide malique et muscle : un agent anti-fatigue pour sportifs

Le rôle essentiel de l’acide malique dans le cycle de Krebs explique son action anti-fatigue, puisqu’il contribue à apporter de l’énergie aux cellules à l’échelle moléculaire. 

C’est pourquoi il aurait un effet indéniable pour traiter la fatigue chronique ou pour aider à la concentration au travail ou dans les études. 

L’acide malique est aussi intéressant quand il s’agit d’augmenter des performances musculaires des sportifs, ou de récupérer plus rapidement après un effort physique ou un travail de force. 

Il neutralise notamment les effets de l’acide lactique, qui se forme dans le muscle quand ce dernier commence à manquer d’oxygène. 

Cet acide lactique entraîne une souffrance musculaire, qu’on connait tous avec la sensation de picotements, de crampes musculaires ou de courbatures. 

L’acide malique relance alors la production d’ADP pour les mitochondries, recréant indirectement des conditions d’aérobie et accélérant la récupération musculaire.

L’action bénéfique de l’acide malique sur les myocytes et les fibres musculaires fait qu’on l’a proposé aussi dans le traitement de la fibromyalgie, où il pourrait diminuer les phénomènes douloureux.

Quelles sont les contre-indications de l’acide malique ?

A la question acide malique dangereux ?, la réponse est simple : c’est une molécule à l’innocuité parfaite par voie orale. Son utilisation comme additif alimentaire n’a été possible qu’après de nombreuses études, qui ont mis en évidence la rareté des effets secondaires.

Quelques rares cas d’intolérance ont pu être signalés à des doses élevées, avec des éruptions cutanées, des réactions allergiques type urticaire ou une forme d’oppression thoracique. Mais ils restent très rares et bénins.

Par ailleurs, l’utilisation d’acide malique doit être limitée chez les personnes souffrant d’hyperacidité gastrique ou d’ulcère gastro-duodenal. 

Cet acide naturel pourrait accroître l’action délétère de l’acide chlorhydrique gastrique, ou interférer avec les traitements anti-acides. 

L’acide malique n’a montré enfin aucun effet secondaire à petites doses chez les enfants ou les femmes enceintes. Le principe de précaution impose toutefois de le déconseiller en cure dans ces cas-là.

Comment utiliser l'acide malique ?

En théorie, la solution la plus simple pour l’utilisation d’acide malique serait de boire du jus de pomme ! Mais les études ont montré que les effets bénéfiques nécessiteraient de boire un litre tous les jours, ce qui n’est pas sans effets secondaires possibles : 

-la richesse en fibres des pommes et du jus peut à forte dose favoriser les intolérances digestives, avec des crampes abdominales ou une accélération du transit ; 

-la richesse en sucres peut avoir des conséquences médicales et diététiques, surtout s’il s’agit d’un jus industriel avec des sucres ajoutés. 

C’est pourquoi il est plus pratique et plus efficace de recourir à d’autres présentations. 

Comment choisir son acide malique ?

La solution la plus simple est de prendre un acide malique sous forme de comprimés ou de poudre.

Les comprimés sont souvent sous formes de sels de magnésium, permettant avec le magnésium d’optimiser l’effet anti-fatigue ou la concentration du système nerveux. 

Louis-Herboristerie vous propose les comprimés de Malate de magnésium du laboratoire SFB : 

Les comprimés de malate de magnésium vont en plus avoir un effet basifiant, participant à l’équilibre acido-basique du fonctionnement rénal.

Ce complément est recommandé en cas de fatigue, de stress et pour stimuler le tonus musculaire. 

A raison de 1 à 2 comprimés par jour avec un grand verre d'eau. 

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L'herboristerie Louis vous propose donc l'acide malique de Nature et Partage : 

La poudre permet une utilisation plus large, avec un produit naturel et concentré, puisqu’une cuillerée à café équivaut environ à un litre de jus de pomme. 

Cette présentation est idéale pour les sportifs ou les personnes suivant un régime protidique, car elle se mélange très facilement aux shakers de protéines. 

L'acide malique de Nature et Partage remplace le jus de pomme, à raison de 1/2 à 1 cuillerée à café par jour, dissoute dans 1 litre d'eau. A boire par petites quantités tout au long de la journée. 

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Quelle est la posologie de l’acide malique?

La dose habituelle est de 1 à 2 grammes par jour, à raison par exemple de 600 mg en trois prises.

Dans la cure du foie d’Andreas Moritz (nettoyage de la vésicule biliaire), les 5 premiers jours ont pour but de ramollir les éventuels calculs biliaires : il suffit alors de dissoudre 1 cuillerée à café par litre d’eau, à boire dans la journée. 

Pour une action optimale, l’acide malique ne doit pas être bu juste après le repas (attendre au moins une heure), ni le soir après 18 heures.

Dans les deux derniers jours de la cure hépatique, Andreas Moritz conseille de poursuivre avec du sel d’Epsom (sulfate de magnésium), permettant de nettoyer la vésicule biliaire et de détoxifier parfaitement son foie.